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 Mal être: Moi et les autres

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MessageSujet: Mal être: Moi et les autres   Mal être: Moi et les autres Icon_minitimeMar 1 Déc - 23:35

Je ne supporte plus mes profs

Les professeurs sont les adultes avec lesquels vous passez le plus de temps en semaine et il n’est pas rare que vous rencontriez des problèmes dans vos relations avec eux. C’est que le collège ou le lycée, comme le logement familial sont des lieux de vie en collectivité qui demandent à chacun des efforts pour respecter certaines règles. A la maison le contrat a pour but de vivre ensemble le quotidien, à l’école il permet un travail en commun.
C’est vrai que les professeurs exigent de vous des choses qui sont parfois loin de vos centres d’intérêt actuels. Rester concentré quand on a envie de bouger ou de rire avec les amis demande un effort particulier surtout si vous avez entre 13 et 16 ans, âge où la puberté vous remue beaucoup.
Pourtant vous n’avez pas le choix et ses contraintes scolaires qui vous paraissent dérisoires développent vos capacités personnelles : mémoire, concentration, esprit critique etc...

J’fais la gueule

On a des tas de chose à dire à l’autre et justement on se force à se taire quand il nous adresse la parole.
On voudrait qu’il s’intéresse à nous et justement on fait une tête qui ferait fuir n’importe qui.
On lui montre qu’on se fiche complètement de lui alors que justement c’est la personne qui occupe le plus notre esprit en ce moment.
Ah c’que c’est simple !

On ne sait pas trop comment ça a commencé, il ou elle nous a énervé et on a décidé d’adopter " la stratégie de la carpe ", on ne lui parle plus jusqu’à ce que ... on ne sait pas, on verra.

Pendant tout ce temps, où on évite à tout prix de parler à l’autre, on rumine ce qui s’est passé. Plus le temps passe et plus le problème prend de l’ampleur. Jusqu’à ce qu’on en arrive même parfois à ne plus savoir pourquoi on ignore l’autre.

Le regard foudroyant ou la moue boudeuse, chacun son style. Il est vrai aussi que certain(ne)s sont beaucoup plus entraîné(e)s que d’autres à ce genre d’exercices, ils font la tête facilement. D’autres, au contraire, vont tout de suite exprimer les choses et ce sera reparti comme avant. Vous seriez plutôt de quel genre, vous ?

On cherche à faire réagir l’autre mais finalement sur qui est ce que cela a le plus de conséquence ? Car souvent on est le premier à subir son comportement. N’avez vous jamais eu le sentiment d’être seul(e), enfermé(e) en vous dans ces moments où vous ne parliez plus à quelqu’un qui comptait pour vous ?

C’est vous et personne d’autre qui avez décidé de commencer à " faire la gueule ", mais est-il possible de décider d’arrêter ? Et bien oui. On est toujours responsable du comportement qu’on a avec les autres. On dit que c’est à cause de l’autre mais au fond on sait qu’on y est pour quelque chose, non ? Bonne nouvelle, vous pouvez décider de sortir de ce silence infernal, décider de vous faire du bien ! C’est vrai ça demande parfois de faire l’effort de retrouver la parole, de mettre son orgueil de côté mais ... ça fait du bien. C’est beaucoup moins fatiguant et puis on a le plaisir de retrouver l’autre, de se parler, de se comprendre.

Le silence ça peut être vraiment lourd et du coup difficile à rompre entre deux personnes. C’est vrai il faut être deux pour qu’il y en ait un qui fasse la tête à l’autre. Les deux sont responsables de ce qui se passe et ont la possibilité d’essayer d’arrêter cet engrenage. Alors face à quelqu’un qui ne vous parle plus, comment réagissez vous ?

Car peut-être avez-vous dans votre entourage quelqu’un qui fait tellement souvent la tête, qu’on peut se demander s’il n’y a pas quelque chose qui la fait vraiment souffrir dans sa vie. Ce n’est plus lié à un évènement mais c’est tout le temps que cette personne se renferme sur elle. On pourrait dire qu’elle fait la gueule à ... la vie. Quelqu’un qui ne sait pas dire autrement qu’il a besoin d’aide est à aider. Il faut lui montrer qu’on est là, présent malgré tout, malgré cette tête à faire fuir n’importe qui, qu’on voit bien que ça ne va pas et l’accompagner vers un endroit où il pourra parler.

La Honte

Ainsi, on peut avoir honte de dévoiler quelque chose de son intimité ( son corps, ses opinions secrêtes, ses sentiments profonds), mais aussi d’être vu en mauvaise posture. Dans l’ensemble, il s’agit de toutes ces situations où la carapace que l’on s’est construite présente quelques failles qui laissent ressortir ce que l’on s’évertue à contrôler, à taire, à enfouir en soi. De la glissage sur une déjection canine au lapsus maladroit et hop, sans prévenir, voilà que du pur spontané, du non-traité par les codes sociaux ou culturels ressurgit et nous fait piquer un fard.

Mais en fait, qu’est ce qui nous rend si mal à l’aise ?

La honte se définit toujours par rapport à des codes habituels, une pensée communément admise, une morale faisant l’unanimité, une attitude à mettre en avant...bref à tout ce qui peut attirer l’attention et être l’objet d’un jugement.

Ca y est, nous tenons le véritable enjeu : ce sont les autres, le regard qu’ils portent sur nous, celui-là même qui dépend dans une grande mesure de l’image qu’on veut leur renvoyer de nous-mêmes. Cependant, le sentiment de honte est cruel puisqu’il érige à l’état de catastrophe naturelle le tout petit écart insignifiant, un postillon, un lapsus, un rôt, un pêt, qui surgit au milieu d’un océan de comportements irréprochables, même carrément ultra-géniaux pour la plupart !

C’est le minuscule point noir, le tout petit nuage à peine discernable qui se mue en véritable idée fixe.

Tiens, en réalité, est-ce bien le regard de l’autre qui est implaquable ou bien seulement nos propres inquiétudes que nous projetons sur autrui par crainte qu’ils ne nous excluent ? Comme si les autres n’allaient retenir et rejeter de nous que ce qui dénote, ce qui nous différencie des autres, mais aussi ce qui fait notre différence et notre richesse. Après tout, que l’on soit gaffeur, maladroit, que l’on appartienne à une minorité, c’est aussi ce qui fait notre singularité. Ouf, nous ne vivons pas dans un monde de clones.

Ne serait-il pas temps de commencer à nous montrer plus indulgents avec nous-mêmes, à accepter nos propres différences et à considérer certaines comme des atouts potentiels plutôt que des travers à combattre. A coup sûr, ce détachement mais aussi cette assurance mène sur la voie de la confiance en soi et se répercute sur l’intérêt que nous témoignent les autres.

De la même façon qu’un visage n’est pas réductible à un malheureux bouton d’acné, personne ne se résume à un dérapage. Avant que cela ne devienne une évidence pour les autres, il faut vraiment commencer par en être soi-même convaincu.

Et puis zut, espérons que nous ne serons jamais des machines, que nous ne parviendrons jamais à tout contrôler et que nous saupoudrerons toujours notre vie de petites manifestations de fantaisies, qui reconnaissons le, font le charme de l’espèce humaine...-


La violence dans les couples adolescents

Depuis longtemps, l’attention générale se porte sur les abus faits aux femmes adultes. Aujourd’hui existe un autre problème, longtemps inexprimé : celui des jeunes femmes victimes de violences sexuelles, physiques ou psychologiques de la part de leur partenaire du même âge. Aux USA, prés d’un tiers des étudiantes (lycée et université) disent avoir vécu des relations avec violence...plutôt inquiétant non ? D’où vient cette violence chez les couples adolescents ? Quelle peuvent en être les conséquences ? Comment la prévenir ?...sujet délicat à dénoncer...

Prenons conscience tout d’abord des difficultés rencontrées à l’adolescence... Vous savez ce que c’est ! A ce moment où l’on est à l’intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte, dans un « statut » un peu incertain et inconfortable, la volonté de faire « comme les autres », les amitiés, les activités extra-familiales, le sentiment d’indépendance ont tendance à prendre le pas sur le sentiment d’appartenance à sa famille. On a aussi à faire face à une sexualité nouvelle. De quoi se sentir vulnérable, un peu mal à l’aise, pas très bien « dans ses baskets »... C’est la période des grandes découvertes, d’un intense développement !

Télé, radios, journaux ne cessent d’intervenir dans votre processus et vous êtes particulièrement sensibles à leurs messages, notamment sur la sexualité, les relations hommes-femmes et l’image que chacun peut transmettre. OK, on peut y apprendre des choses et parfois y trouver des réponses ! Mais ces messages sont néanmoins de portée limitée, parfois compris de manière abusive et même dangereuse. Ainsi, on a trop tendance à imaginer un « vrai homme » comme quelqu’un de fort, dominant et agressif, une « vraie femme » comme jolie, passive et soumise à son homologue masculin, et à donc envisager une relation amoureuse ou sexuelle dans ce sens là... ce qui peut mener à bien des catastrophes ! Certains ont été victimes, enfants, de violence familiale. C’est ainsi dans un climat de domination physique, morale, de menace que vous avez vécu. Dans certaines familles, c’est malheureusement cette manière d’agir ou de se comporter qui permet de régler les problèmes... il n’y a plus de place à la discussion.

Qu’est-ce qu’il en est dans la « vraie vie » ? Non, vous les filles, n’êtes pas obligées d’avoir un petit ami pour être une femme, d’avoir des rapports sexuels alors que vous n’en avez pas encore vraiment envie, juste « pour lui faire plaisir » ou par peur de vous « faire larguer »...Non, la violence dans un couple n’est pas signe d’un amour particulier, elle n’est pas « mieux que l’indifférence »...vous ne la méritez pas ! Et vous les garçons, être fort ou agressif, montrer que l’on domine, que l’on sait se défendre ou que l’on est capable de se battre ne vous rendra pas plus « viril », ne vous donnera pas une place particulière au sein du groupe. Votre copine n’en sera pas plus amoureuse ou plus admirative...La violence dans le couple n’a rien de « normale », c’est justement l’inverse !

Aujourd’hui, les faits commis par des mineurs sur des mineurs sont en augmentation. Il s’agit surtout d’actes faits par des garçons sur des filles, en majorité des 13-15 ans, cela peut être aussi l’inverse. Ces comportements sont considérés, par la loi, comme des « crimes » et sont vécus comme des expériences traumatisantes...Il paraît alors essentiel de les dénoncer, et de pouvoir en parler autour de soi, même si cela est difficile... On parle beaucoup de la prévention des risques, en matière d’éducation sexuelle, mais qu’en est-il de la relation à l’Autre, du respect de la différence, de l’estime de Soi, de la notion d’échange, du sentiment amoureux et de la confiance partagée ?... Etre en couple, c’est une chose merveilleuse ! Vous êtes heureusement quand même nombreux à l’avoir compris...

Petites insultes entre amis....

On a tous une petite idée de ce que les mots « parano », « schizo » et « maniaque » veulent dire. Un parano, c’est quelqu’un qui se sent agressé pour un rien. Un schizo c’est un taré, un fou. Un maniaque, c’est quelqu’un qui ne se déplace qu’avec une éponge et un plumeau à la main. Jusque là on est d’accord...Mais à l’origine qu’est ce que ça signifie ?

Paranoïa, paranoïaque...
La paranoïa est une maladie psychiatrique, une psychose, qui touche préférentiellement les adultes « matures ». Les paranoïaques se sentent effectivement agressés, persécutés par le monde qui les entoure. Ils « voient » des ennemis partout, agents des services secrets, des envoyés de Dieu,... Le paranoïaque est, à des degrés divers, déconnecté de la réalité. Il vit dans un délire, avec ou sans hallucinations. Cette maladie nécessite une prise en charge psychiatrique rigoureuse car le délire peut aller très loin. Le sentiment de persécution peut être si fort que la personne ne voit plus d’autre solution que de se suicider ou de s’attaquer au monde qui l’entoure.

Schisophrène, schizophrénie...
La schizophrénie est aussi une psychose, elle se déclare plutôt chez les jeunes adultes. Ceux qui en souffrent peuvent, comme les paranoïaques, avoir des délires ou des hallucinations mais leurs thèmes sont très différents. Le schizophrène n’est pas persécuté par l’extérieur. En revanche il se sent « en morceaux » comme si son esprit était divisé. Sa pensée est donc très difficile à suivre, parfois son langage peut devenir incompréhensible, il invente des mots, passe du coq à l’âne... La schizophrénie ne se résume pas au dédoublement de personnalité comme on le croit souvent mais qui sont en fait excessivement rares. Les schizophrènes souffrent d’un mal très complexe et difficile à soigner.

Manie, maniaque
Le terme utilisé seul est assez rare dans le vocabulaire « psy ». Par contre, on parle de « phase maniaque » dans le cadre d’une psychose maniaco-dépressive (P.M.D). Cette maladie est ce qu’on appelle un trouble bipolaire. Les patients qui en souffrent subissent des variations très importantes de leur humeur, des phases qui alternent de manière cyclique. Pendant quelques jours, ils sont totalement euphoriques, se croient les plus forts au monde, capables de tout, dépensent des sommes folles... C’est la phase maniaque. Mais très vite ils peuvent tomber dans une depression noire avec des idées suicidaires très fortes, sans pouvoir quitter leur lit... C’est la phase dépressive. En fait lorsqu’on traite quelqu’un de maniaque, c’est moins pour son soin à bien faire la ménage que pour l’énergie qu’il déploie pour y arriver.

Heureusement, tous les gens qu’on a traité de parano, de maniaque, ou de schizo ne souffrent pas de ces maladies !


Source: Fil santé jeunes
[EDIT: Lu et approuvé par Vampi']
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