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 Mal être: "ça va mal"

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MessageSujet: Mal être: "ça va mal"   Mal être: "ça va mal" Icon_minitimeMar 1 Déc - 23:38

La dépression

La dépression est un état de tristesse intense qui touche plus souvent les filles que les garçons. L’adolescence est souvent une période de fragilité, où l’on se remet en cause, on cherche un sens à sa vie, on est en quête d’autonomie, de repères. On est souvent hypersensible et tout nous atteint, parfois même de façon démesurée, sans raison. Il arrive donc souvent que l’on se sente mal, et que cet état, qui d’habitude passe tout seul, se prolonge et finisse par s’installer.

La dépression est un état de souffrance plus profond que la déprime. Ce n’est pas uniquement un sentiment de mal-être. Le chagrin que l’on ressent, sans pouvoir clairement l’expliquer est immense, l’univers dans lequel on vit paraît insupportable, on se déteste, on trouve tout vain et futile. On ne sait pas pourquoi on vit. On devient incapable de prendre la moindre décision et d’agir. On est comme paralysé, ralenti tant sur le plan physique que psychique.

Quelques signes peuvent faire penser qu’un état dépressif est en train de s’installer : insomnie, irritabilité, crises de larmes, fatigue anormale, consommation croissante d’alcool, tabac, drogue, pensées sur la mort, perte de motivation, repli sur soi...

La dépression peut être un état diffus, dont on n’arrive pas très bien à définir les causes, mais peut aussi être réactionnelle à un événement traumatique : décès, rupture, échec scolaire... Dans quelques cas, il peut y avoir risque de passage à l’acte (suicide) si la situation se prolonge et qu’aucune aide n’est demandée ou apportée.

Dans tous les cas, il est difficile de sortir seul d’une dépression. Il faudrait être en mesure d’accepter de demander de l’aide, même si cette démarche est difficile lorsqu’on est mal. S’il est parfois dur de parler à ses parents, il y a sûrement quelqu’un à qui on pourrait se confier (famille, ami, professeur) et qui nous amènerait à envisager un accompagnement thérapeutique, pour faire le point sur la situation. Il peut aussi arriver qu’un traitement médicamenteux soit prescrit (antidépresseur).

La déprime

Cela arrive à tout le monde d’avoir des moments où l’on se sent moins bien, où l’on ressent un malaise diffus, sans vraiment savoir pourquoi. On va moins bien que d’habitude, on a moins de volonté, moins envie de faire ce qu’on aime. On a moins d’entrain. On prend mal des petites phrases, anodines, qu’on n’aurait sûrement pas relevé en temps normal. On se sent agressé, on a besoin d’être seul, de s’isoler pour se retrouver.

Puis cet état de malaise passe, sans raison apparente. Tout redevient simple, clair, on se remet à rire, on se sent bien de nouveau. On a envie de faire plein de choses, d’être agréable avec les autres. On redevient soi-même.

On peut être déprimé à tout âge, mais il est vrai que l’adolescence est une période où l’on est fragile, on n’est pas encore un adulte et plus vraiment un enfant, on se cherche, on se pose des questions, et la moindre petite contrariété peut prendre des proportions incroyables. Souvent, dès que l’on a un souci, qu’il soit d’ordre scolaire, familial, amical, amoureux, on se met à être mal, fatigué, déprimé. Mais ce n’est pas pour autant que l’on va sombrer dans la dépression. Dépression et déprime sont deux états différents. La dépression est un état de mal-être qui s’installe, dure et qui nécessite le plus souvent une prise en charge tant médicamenteuse que psychologique. Ce n’est pas parce que l’on est déprimé que l’on va forcément faire une dépression. La dépression n’est pas la suite logique de la déprime même s’il faut être vigilant si cet état s’installe et empire.

Il est normal de ne pas être tous les jours au mieux de sa forme et d’être déprimé. Ces moments où l’on se sent mal permettent aussi de prendre le temps de réfléchir sur ce qui ne va pas, sur ce que l’on veut vraiment, de prendre du recul sur sa vie, ses envies, d’apprendre à mieux se connaître, c’est parfois dans ces moments que l’on crée une chanson, un poème, un dessin...

Le deuil

On se croit toujours à l’abri d’un décès, on a souvent l’impression que cela n’arrive qu’aux autres. Et puis un jour, on en fait soi-même l’expérience. La nouvelle arrive : quelqu’un que l’on connaît et que l’on aime est gravement malade, sans rémission possible. Il faut alors se préparer à l’accompagner dans sa fin de vie tout en se préparant soi-même à sa prochaine absence. C’est un moment douloureux, mais qui laisse la possibilité de se dire tout ce que l’on souhaite et surtout de se faire ses adieux.

Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on apprend que quelqu’un a eu un accident et est décédé. La nouvelle frappe, brutale, sans que l’on ne puisse faire quoi que ce soit. Après un décès, on est en quelque sorte en dépression. Parfois, on a l’impression de ne rien ressentir, on se demande alors si l’on est normal. Il arrive même de voir des gens rire aux éclats aux enterrements. C’est simplement que la nouvelle n’a pas été enregistrée, on n’a pas encore vraiment réalisé. C’est une sorte de protection, cela ne signifie en rien que l’on est insensible. C’est notre manière, dans l’instant, de gérer le choc éprouvé.

Selon le type de décès, il est plus ou moins difficile de faire son deuil. Plus un décès est brutal, plus les images que l’on a sont violentes et entravent le processus naturel de deuil. Dans tous les cas, on passe par plusieurs phases. Bien souvent, on refuse d’adhérer à l’information, nos premières paroles sont "ce n’est pas possible !". On voudrait pouvoir revenir en arrière, retrouver le temps où l’on ne savait pas. On perd le sommeil, l’appétit parfois, et on ressent une souffrance infinie, qui semble ne devoir jamais s’estomper. On est comme assommé par cette annonce et il n’est pas rare de ressentir de la culpabilité ("pourquoi lui/elle et pas moi ?). On se sent abandonné par la personne décédée, on peut même lui en vouloir de nous avoir laissé. On éprouve des difficultés à se concentrer, à travailler, chaque petite chose de la vie quotidienne nous parait futile et inutile. Tout nous rappelle le défunt et nous fait nous renfermer sur nous-mêmes. Et bien sûr, nous versons des torrents de larmes...

Toutes ces étapes sont nécessaires pour faire notre deuil, elles nous permettent d’avancer et de parvenir progressivement à une phase "d’adaptation". On se remet alors doucement à faire des projets, même si la culpabilité est encore souvent présente, on se rouvre aux autres, on surmonte la peur de s’attacher de nouveau à quelqu’un et de le perdre.

Parfois, pour certaines personnes, le deuil est plus difficile à faire que pour d’autres. Il ne faut pas hésiter à se faire aider par un professionnel. Plus on peut en parler, plus on arrive à avancer.

Faire son deuil est un processus long, qui se mesure en années, et ne signifie en aucun cas oublier quelqu’un que l’on a aimé. C’est apprendre à vivre sans sa présence physique à nos côtés. Il reste toujours des traces de cette personne en nous, elle reste vivante à travers nous.

L’anorexie

L’anorexie concerne les filles à 90% et commence généralement entre 12 et 20 ans. Cela commence souvent par un régime, pour perdre quelques petits kilos, et se transforme en désir éperdu de minceur.
Même lorsqu’un poids acceptable est atteint, l’adolescente continue de penser qu’elle est "obèse". Elle ne parvient plus à se voir telle qu’elle est et continue sa chasse aux kilos. En raison de cette restriction alimentaire, sa croissance se voit retardée, ainsi que l’apparition de ses caractères sexuels secondaires (poitrine, hanches). Si elle était déjà réglée, il est possible que les règles s’arrêtent (aménorrhée).

On observe souvent un intérêt marqué pour le travail scolaire, les résultats sont en général excellents. Parallèlement, l’adolescente s’isole, se détache de ses amis, et ne s’intéresse plus à leurs sujets de conversation. Tout ce qui est lié à la sexualité ne semble pas la concerner.

Souvent, les relations entretenues avec les proches (parents notamment), sont de relations de dépendance. L’anorexie peut être envisagée comme une tentative de se dégager de cette emprise, car c’est la famille qui devient dépendante du bon vouloir des désirs de l’adolescente. Les relations familiales sont alors focalisées autour de la prise de nourriture.

C’est pour cette raison qu’une hospitalisation peut être nécessaire, (si malgré un suivi psychologique l’adolescente ne reprend pas de poids ou continue à en perdre), pour essayer de rompre cette dépendance, pour "couper" des liens trop fusionnels avec la famille.


La boulimie

La boulimie est un trouble du comportement alimentaire, apparaissant généralement à l’adolescence et touchant davantage les filles. C’est une forme de dépendance à la nourriture, se traduisant pas une prise excessive d’aliments, une sorte de conduite d’addiction au même titre que la prise d’alcool ou la consommation de toxiques (cannabis par exemple).

Lorsque l’on est boulimique, une ou plusieurs fois par jour, on éprouve le besoin incontrôlable de manger, le plus souvent des aliments bourratifs, riches en calories. On en ressent de la honte et l’on se cache, pour être à l’abri du regard des autres. Après la "crise", on se sent souvent mal, il arrive que l’on se dégoûte et se déteste.

La boulimie ne s’accompagne pas toujours d’une prise de poids, comme on pourrait le penser. En effet, après l’ingestion des aliments, on se fait souvent vomir, certains ont même recours aux laxatifs pour éliminer toute cette nourriture qui les répugne après coup.

Ces vomissements, répétitifs, sont dangereux pour la santé. Ils peuvent être à l’origine de lésions de l’oesophage, les reins peuvent être aussi atteints, l’estomac à tendance à se dilater et l’on constate une carence en sels minéraux. Ces vomissements peuvent même devenir un acte réflexe et peuvent persister même après l’arrêt des crises de boulimie.

Il est important de se faire aider : il est rare de pouvoir mettre fin à ce comportement soi-même, par la seule volonté. Il faut donc aller consulter un psychologue ou un psychiatre, qui peut nous aider à comprendre d’où provient ce besoin de se "remplir". Parfois, la prise d’antidépresseur peut se révéler nécessaire.



Source: Fil santé jeunes
[EDIT: Lu et approuvé par Vampi']
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