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 Les troubles du comportement alimentaire, des maladies à part entiere

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Les troubles du comportement alimentaire, des maladies à part entiere Empty
MessageSujet: Les troubles du comportement alimentaire, des maladies à part entiere   Les troubles du comportement alimentaire, des maladies à part entiere Icon_minitimeMer 2 Déc - 2:55

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont reconnus comme de véritables maladies, plus spécifiquement, comme « un trouble mental », c’est-à-dire un ensemble de comportements, d’attitudes et de réactions émotionnelles qui font souffrir la personne malade et son entourage. Ils peuvent apparaître sous plusieurs formes: l’anorexie et la boulimie sont les plus connues. Ces deux symptômes se présentent de manière isolée ou combinée.



Lorsque la nourriture devient le centre des préoccupations de la personne, qu’elle devient source de souffrance, qu’elle entrave son quotidien et l’empêche de vivre normalement (refus d’invitations, isolement, obsession), il est urgent de réagir.

Une perte de poids ou une prise de poids anormale et rapide, associés à un repli sur soi, un changement d'humeur et de comportement sont quelques signes auxquels il faut être attentif.

Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies graves : elles peuvent entraîner des conséquences dramatiques au niveau médical, psychique, social, familial et financier.

On sait que plus la prise en charge est rapide, plus les chances d'une guérison complète et durable sont élevées.
En cas de doute, mieux vaut réagir plutôt que d'attendre en espérant que « ça passe ».


Voici quelques exemples d’éléments que l’on peut retrouver dans les situations de troubles alimentaires ; ils ne sont ni exclusifs, ni exhaustifs.

1. Les facteurs psychologiques :
> Mauvaise estime de soi
> Souci de plaire et d’être aimé
> Difficulté à s’affirmer
> Très forte sensibilité

La personne souffrant d’un trouble alimentaire peut avoir été victime d’un événement traumatique (violence, abus, …).

2. La sphère familiale, et la façon d’aborder les émotions dans le cadre familial :
> Difficultés à communiquer et à exprimer ses émotions
> Importance de l’apparence
> Parentification (inversion des rôles parents-enfants - l’enfant doit assumer des responsabilités d’adulte)
> Grandes attentes et tendance à souligner les performances
3. Cadre culturel et social
Les troubles alimentaires se sont développés essentiellement dans les sociétés de type occidental où la nourriture est abondante et où, paradoxalement, la minceur, le contrôle de son apparence et de son poids sont associées à l’idée de beauté, de performance, d’efficacité et de réussite.
> Pressions sociales
> Images du corps idéal
> Idéal de perfection
> Régimes
L’adolescence est une période particulièrement à risque ; c’est à ce moment-là que se déclenchent une grande partie des troubles alimentaires. Il est important de réagir tôt, pour éviter que la maladie ne s’installe durablement.
Il y a des origines à la maladie, et il y a aussi des causes qui la maintiennent.

Pour s'en sortir :

> Construire et consolider l’estime de soi
> Retrouver une relation harmonieuse avec son corps
> Apprendre à régler les problèmes relationnels à la source de la maladie


Qu'est-ce que c'est que l'anorexie ?
Les symptômes

Pour définir l’anorexie mentale, le manuel de l’association américaine de psychiatrie (DSMIV) a déterminé les critères suivants :
Restriction alimentaire : réduction de l'apport calorique (par exemple, élimination d'aliments tels que pain, pommes de terre, pâtes, etc.), évitement de la graisse et des protéines, planification de régimes stricts
Amaigrissement : perte d'au moins 15% ou plus du poids initial, avec refus de maintenir le poids du corps au-dessus du minimum requis, compte tenu de l'âge et de la taille
Aménorrhée : chez les femmes, absence d'au moins trois cycles menstruels consécutifs. Donc, la disparition des règles
Image déformée du corps qui consiste en une perception erronée, quasiment illusoire, d'être grosse même si le corps est décharné
Frayeur intense de prendre du poids ou de devenir grosse, qui ne diminue pas au fur et à mesure de l'amaigrissement

Il y a deux types d'anorexie :
1. Restrictif : la personne s'interdit la plupart des aliments qu'elle considère comme étant trop caloriques. Elle s'impose un régime particulièrement strict, elle saute les repas, elle jeûne
2. Avec des accès de boulimie (dans 50 à 60% des cas) : après quelques temps, ces restrictions draconiennes débouchent sur une fringale incoercible qui la pousse à ingurgiter des quantités incroyables de nourriture, qu'elle vomira ensuite.
Signes associés

On observe plusieurs signes associés chez les personnes souffrant d’anorexie qui peuvent apparaître de manière isolée ou combinée, en fonction de la gravité et de la durée de la maladie.

> Hyperactivité
> Déni de la maladie, de la maigreur
> Dépression :
1. dans la phase la plus sévère de la maladie : maigreur extrême avec épuisement physique et psychologique
2. pendant la prise en charge, comme « effet de sevrage » du comportement alimentaire
> Anxiété
> Obsessions concernant les aliments, collections de recettes et outils de cuisine…
> Retrait des relations sociales, peur de manger avec les autres
> Irritabilité
> Sommeil perturbé
Conséquences physiques

Une ou plusieurs des conséquences mentionnées ci-dessous peuvent apparaître ; elles dépendent de la durée et de la gravité de l’anorexie.

> Aménorrhée, risque de stérilité
> Hypocalcémie, risques d’ostéoporose
> Carences vitaminiques et en oligo-éléments
> Sécheresse de la peau, perte des cheveux, ongles cassants
> Constipation
> Frilosité
> Lanugo (apparition d’un fin duvet de poils qui couvrent la peau)
> Cyanose des extrémités
> Crampes au ventre
Comportements

Les manifestations de la maladie sont particulières à chaque personne concernée. On observe toutefois chez les personnes souffrant d’anorexie un certain nombre de comportements qui reviennent fréquemment. En voici quelques exemples :
Déni de la gravité de la maigreur actuelle : la personne souffrant d’anorexie nie farouchement avoir un problème sérieux avec la nourriture.
Obsession : la vie de la personne souffrant d’anorexie est réduite à une seule préoccupation : maigrir. Toutes ses pensées sont occupées à comptabiliser ce qu’elle a mangé et ce qu’elle va manger. C’est une perpétuelle obsession et toute sa vie est tournée autour de la nourriture : comment faire pour maigrir, pour cacher à son entourage le fait qu’elle ne mange pas, pour éviter d’être invitée à manger chez des amis ? Elle peut mentir à son entourage afin de fuir des situations trop difficiles pour elle. L’obsession est telle qu’elle peut se peser plusieurs fois dans une même journée pour s’assurer qu’elle n’a pas pris un gramme ou passer des heures devant le miroir pour se regarder et vérifier la moindre parcelle de son corps.
Image de Soi : la personne qui souffre d’anorexie a une piètre image d’elle-même. Elle a peu d’estime pour elle-même, ne se trouve pas belle ; elle ne s’aime pas ! Elle a beaucoup de peine à s’accepter telle qu’elle est, c’est pourquoi, elle utilise l’autodestruction.
Autodestruction : pour faire face à une trop grande souffrance, elle cherche à se faire du mal et peut avoir des comportement d’automutilation, voire même des tentatives de suicide.
Contrôle : la personne souffrant d’anorexie a besoin d’avoir le sentiment de contrôler sa vie : à ses yeux, ce contrôle passe par celui de la nourriture : elle met tout en place pour vérifier le nombre de calories qu’elle peut avaler dans la journée, sélectionne les aliments qu’elle a le droit de manger. Il arrive souvent qu’elle prenne possession de la cuisine et adore mijoter de bons petits plats pour son entourage sans y toucher elle-même.
Ce contrôle s’exerce aussi sur l’évacuation de la nourriture par des vomissements provoqués ou par la prise de laxatifs et/ou diurétiques. Elle est dotée d’une très grande détermination et son organisation personnelle est imperturbable.
Perfectionnisme et maniaquerie : les personnes anorexiques sont en général très perfectionnistes et réussissent brillamment leur scolarité car tout travail est préparé à la perfection. Elles sont, la plupart du temps, très intelligentes et font preuve d’une grande créativité (écriture de poèmes, récits, peinture, etc.). A la maison, l’anorexique a besoin d’être active. Elle déploie une immense énergie pour faire le ménage et maintenir un ordre impeccable.
Abandon de ses loisirs et perte de sa vie sociale : la personne souffrant d’anorexie est tellement obsédée par le désir de maigrir sans fin qu’elle va, petit à petit, s’enfermer dans son monde et être de moins en moins accessible pour son entourage qui, de son côté, a du mal à la comprendre et à accepter tous ces changements.
Recherche de chaleur : à force de ne pas s’alimenter convenablement, la personne souffrant d’anorexie a de la peine à se réchauffer. Elle a tendance à avoir froid, à se tenir près des radiateurs, à se promener avec sa bouillotte contre elle, à augmenter le chauffage de sa chambre et à se cacher sous de multiples couches de vêtements amples.
Difficulté à trouver le sommeil : avec le temps, elle a de plus en plus de peine à dormir la nuit. Ses troubles du sommeil et son amaigrissement entraînent des difficultés de concentration et un épuisement.
Hyperactivité : pour maigrir plus vite, la personne souffrant d’anorexie fréquente les centres de fitness, fait du sport de manière extrême et parfois même jusqu’à l’épuisement physique. Elle profite de chaque occasion pour dépenser d’avantage de calories.
Comportement extrémiste : la personne qui souffre d’anorexie peut facilement passer d’un extrême à un autre. Ce comportement n’est pas conscient. Par exemple, elle peut avoir une période de désintérêt total de la sexualité et puis soudain, rechercher par tous les moyens la possibilité de séduire les hommes. Elle a des périodes d’euphorie où tout va bien et d’un coup, elle repart dans un moment de forte dépression, de découragement et d’isolement. Elle a tendance à agir de manière très directe, sans réfléchir aux conséquences de ses actes pour elle et pour son entourage, avec lequel elle peut paraître très dure.

Qu’est-ce que la boulimie ?

Les symptômes

Pour définir l’anorexie mentale, le manuel de l’association américaine de psychiatrie (DSMIV) a déterminé les critères suivants :
Survenue récurrente de crises de boulimie (consommation rapide de larges quantités de nourriture en un temps limité).
Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise, c'est-à-dire, de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas contrôler ce que l’on mange
Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments, jeûne, exercices physiques excessifs (le poids est proche de la normale)
Préoccupations persistantes, voire obsessionnelles au sujet du poids et de la silhouette. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle

Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins deux fois par semaine pendant au moins trois mois.

Il existe deux types de boulimie :
1. Type avec vomissements et/ou prise de laxatifs
2. Type sans vomissements ni prise de laxatifs, mais ayant recours à d’autres comportements compensatoires inappropriés


Signes associés

Les personnes qui souffrent de boulimie peuvent présenter un ou plusieurs signes associés, en fonction de la gravité et de la durée de la maladie.

> Dépression
> Tendance à l’anxiété (phobie sociale, attaque de panique,…)
> Conduites hyperactives possibles
> Autre toxicomanie ou comportements déviants (alcoolisme, achats compulsifs, vols, etc….)
> Tendance à l’automutilation (coupures,…), exprimant le dégoût de son corps et la haine de soi

Conséquences physiques

Une ou plusieurs des conséquences mentionnées ci-dessous peuvent apparaître ; elles dépendent notamment de la durée et de la gravité de la maladie.

> Erosion de l’émail dentaire et caries dues aux vomissements provoqués
> Douleurs gastriques et abdominales (troubles digestifs), dilatation de l’estomac
> Inflammations chroniques de la gorge et de l’oesophage
> Carences vitaminiques, en minéraux et en oligoéléments
> Gonflement de certaines glandes salivaires (parotides)
> Fatigabilité, épuisement
> Hypocalcémie, risque d’ostéoporose

Comportements

Les manifestations de la maladie sont particulières chez chaque personne concernée. On observe toutefois un certain nombre de comportements qui reviennent fréquemment chez les personnes souffrant de boulimie. En voici quelques exemples :
Obsession : la nourriture envahit toutes les pensées : la planification des crises, comment les dissimuler à l’entourage, comment éliminer tout ce qui a été absorbé…Dans l’esprit de la personne qui souffre de boulimie, la nourriture est comme une drogue. Au moment où le besoin de manger l’envahit, la tension est si forte que la personne se trouve dans une sorte d’état second, incapable de se concentrer sur autre chose. La seule chose qui importe alors est de se retrouver seule pour « faire une crise ». Pour cela, il lui arrive de supprimer ses rendez-vous ou d’organiser son emploi du temps en conséquence.
:star Contrôle : malgré cette pression extrêmement forte, la personne qui souffre de boulimie fait tout pour cacher son état et sa maladie. En public, elle donne la plupart du temps l’image d’une personne « sans problèmes ». Elle met beaucoup d’énergie à maintenir cette image parfaite.
Repas : manger en public est pénible pour la personne qui souffre de boulimie. Elle évitera donc un maximum ces situations (sorties au restaurant, fêtes, réunions de famille, …). Si elle se trouve en compagnie, elle mangera en général peu. Pendant ou après le repas, il peut arriver qu’elle disparaisse régulièrement aux toilettes et ses absences durent un bon moment.
Image de Soi : honteuse de son comportement qu’elle garde secret, la personne boulimique a une piètre image d’elle-même. Les crises ne font que renforcer le dégoût de soi, l’entraînant dans une spirale infernale autodestructrice. Elle manque fortement de confiance en elle.
Régimes : la crainte de grossir est une obsession. La personne souffrant de boulimie n’est jamais satisfaite de son poids (qui est généralement normal) et met une grande énergie à essayer d’éliminer par toutes sortes de moyens ce qu’elle a absorbé durant la crise. Elle saute souvent des repas et finalement, tenaillée par la faim, finit par craquer et ingurgite de grandes quantités d’aliments.
Comportement social « chaotique » : la personne a de la peine à respecter ses rendez-vous, à tenir parole et à gérer son argent. Les dépenses occasionnées pour la nourriture peuvent entraîner de sérieux problèmes financiers, pouvant parfois mener au vol à l’étalage. Toute l’énergie passe dans la préoccupation pour la nourriture, l’entraînant peu à peu à abandonner ses loisirs, à perdre de vue ses amis et à s’isoler.


Source : http://www.boulimie-anorexie.ch/troubles.php

[EDIT: Lu et approuvé par Vampi']
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